Le collagène : la protéine la plus abondante dans le corps humain.
Le mot collagène vient du mot grec kólla, qui signifie colle.
L’organisme fabrique naturellement son propre collagène grâce aux acides aminés des protéines apportées par l’alimentation. Il existe différentes formes de collagènes, 28 types exactement mais le plus abondant est le collagène de type I représentant 90 % du collagène dans le corps humain. On le trouve principalement dans les tissus conjonctifs qui comprennent la peau, les tendons et les tissus osseux. Il est responsable de l’élasticité et de la structure principale de la peau, ainsi que de la santé des cheveux et des ongles.
Le collagène joue un rôle essentiel dans le maintien de la structure et de l’élasticité de la peau, des tendons et des tissus osseux. En plus de son impact sur la beauté extérieure, le collagène est également crucial pour la santé des articulations et la mobilité. Il agit comme un “ciment” qui maintient les tissus ensemble, favorisant ainsi la souplesse et la résistance du corps. Ce sont les fascias.
La production de collagène
Malheureusement, la production naturelle de collagène diminue à partir de 25 ans environ. D’autres facteurs ont un impact négatif sur les niveaux de collagène tels qu’une mauvaise alimentation, l’exposition au soleil, le stress oxydatif et le tabagisme. A l’âge de 60 ans, la plupart des femmes ont déjà perdu 80 % de leurs niveaux de collagène.
En conséquence, la peau commence à perdre son élasticité et sa capacité de renouvellement, entrainant les rides que l’on connait tous. La peau jeune est beaucoup plus épaisse que la peau âgée, qui a moins de collagène et d’élastine ainsi que moins d’acide hyaluronique, ce qui contribue à son tour à la formation de rides. La consommation de collagène apporte de la glycine et de la proline, deux acides aminés essentiels dans la formation d’élastine.
Il a été scientifiquement prouvé que la consommation de collagène et de peptides de collagène augmente les niveaux de collagène, ce qui contribue à la bonne santé des tissus conjonctifs vus précédemment : les tendons et articulations, la peau, les cheveux, les ongles,…
Cependant, les sources animales de collagène ont leurs inconvénients :
- ils proviennent de sources animales telles que le poisson, les vaches ou les poulets, ils ne conviennent donc pas aux végétaliens ni à certaines religions.
- L’élevage d’animaux nécessaires à la production de collagène a un fort impact négatif sur l’environnement.
- Le collagène d’origine animale peut contenir des métaux lourds et d’autres toxiques que l’on trouve dans les os et les tissus mous des animaux.
- Des réactions allergiques peuvent survenir, en particulier avec le collagène d’origine marine.
- Le collagène humain diffère fondamentalement du collagène animal car il possède un profil d’acides aminés unique. Aucun collagène animal ne correspond parfaitement au collagène humain et diffère même d’une espèce à l’autre.
Pour la 1ère fois : un collagène végane !
Traditionnellement, les suppléments de collagène de type 1 sont fabriqués à partir de sources animales : bovines, porcines ou marines (poissons), en raison de leur profil d’acides aminés similaire à celui du collagène humain. Cependant, il est de plus en plus reconnu que les produits d’origine animale représentent un défi à la fois éthique et durable, et même toxicologique.
Par ailleurs, ce qui est moins connu, est que le collagène animal n’est pas identique au collagène humain et manque même de certains acides aminés essentiels tels que le l-tryptophane, ce qui en fait une source incomplète de protéines.
Il existe dorénavant enfin une alternative au collagène d’origine animal, un collagène 100% végan !
Bien que le collagène végane soit une invention nouvelle, des études scientifiques ont déjà prouvées ses effets sur la santé. Les premières recherches indiquent que la consommation de collagène végane peut aider à stimuler la production de collagène par l’organisme, favorisant ainsi la régénération des tissus conjonctifs.
